Chers lectrices, chers lecteurs, cet article , je préfère vous prévenir tout de suite, va être totalement superficiel et léger (comme aurait dit notre regretté Michel B).
A ceux qui souhaiteraient en ce mercredi soir printanier lire du drame et du sérieux, passez votre chemin, vous allez être très déçus!
Bref, à une époque de ma vie, j’avais dans mon entourage une très belle femme d’une cinquantaine d’années qui avait développé toute une théorie sur le « Dépareillé ».
On parle de sous-vêtements bien sûr, sujet de la plus haute importance et pourtant trop peu souvent abordé à mon humble avis.
Cette personne donc expliquait avec grande conviction que le dépareillé était le MAL, qu’il ne fallait sous aucun prétexte céder à cette faiblesse car, bien au-delà du désastre esthétique que cela pouvait engendrer, cela nous mettrait éventuellement dans une position très délicate au cas où, renversée dans la rue par une voiture ou autre engin motorisé conduit par un chauffard, nous nous retrouverions dans un camion de pompiers; lesquels n’hésiteraient pas une seule seconde à nous dévêtir pour constater (que nous sommes en dépareillé!) et évaluer l’ensemble des blessures.
Je considérais à l’époque cette position quelque peu extrême et superficielle, et cela m’avait bien fait rigolé.
Un ou deux plus tard, alors que je rentrais un soir chez moi fort tard dans le 19 ième après une soirée théâtre avec des copines (pensant que le seul danger qui me guettait était de croiser la route de Guy Georges qui sévissait dans mon quartier à l’époque), je décidais de passer à la supérette encore ouverte à cette heure tardive pour faire quelques emplettes alimentaires, je traversais ensuite alors la rue le coeur léger (le bonhomme était vert!) et me faisait renverser et éjecter à quelques mètres de là par un livreur de pizzas pressé et distrait.
Et bien je peux vous dire qu’au moment ou le Capitaine Médecin du camion de pompiers à déclaré: « Bon, on va vous déshabiller pour voir si vous êtes blessée…. », je me suis dit , en toute bonne athée que je suis: « Alléluia! je ne suis pas en dépareillé! ».
On est peu de chose, isn’t it?
En dehors de ces situations d’accident de la vie, on peut aussi évoquer ce qui pourrait se passer au détour d’une rencontre fortuite avec un bel inconnu. Imaginez vous dévêtir et constater avec effroi, et trop tard, que vos choix vestimentaire au sortir du lit en retard, vous avez choisi vos chaussettes trouées, votre slip décoloré, déformé et un haut du même accabit.
Et pour l’homme, c’est pareil, un slip kangourou taché ou un caleçon déformé qui laisse pendouiller le matériel d’un côté…
Bref, en conclusion, les petits détails de la vie peuvent vraiment tout gâcher ;))
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Le sujet est grave…
Je suis plus souvent dépareillée du sous-vêtement que « pareillée » si je puis dire.
Par flemme.
Ma maman me disait la même chose concernant les chaussettes trouées. Ceci étant lorsqu’une chaussette l’est, c’est direct à la poubelle.
Et en fait, la dernière fois que j’ai eu un accident, personnes ne m’a déshabillée.
PS : Je lis que tu vivais dans le XIXème, nous avons peut-être été voisines sans le savoir…
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j’habitais Butte Bergeyre…;-)
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Ah bah ça, déjà super endroit 😉 et là je campe juste à côté. Lorsque tu descends l’escalier qui donne sur Bolivar, il y a un 2nd escalier qui descend vers Rebeval/Belleville, je suis juste là en ce moment, pour deux mois. Amusante coïncidence.
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Et le dépareillé-travaillé, ça convient pour les pompiers ?
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alors on va dire que cela dépend peut-être des pompiers, les pompiers de Paris sont-ils plus esthètes que les autres?
là est la question!
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Sujet de fond, comme je les aime… Je rejoins madame pimpim sur le dépareillé travaillé! Personnellement, je n’ai pas autant de SG que de culottes, et même si en général j’achète 2 culottes assorties par SG pour maximiser mon taux de pareillement quotidien, il reste quand même des jours ou je suis dépareillée, MAIS dépareillée cohérente! Genre ça reste assorti dans les couleurs, ou dans la matière… bref, je dirai donc oui au dépareillé/travaillé/créatif! (c’est beau l’engagement je trouve!)
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Militante du dépareillage, bravo!
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A noter qu’il est également idoine de ne pas avoir retourné sa culotte (pour économiser une lessive et parfaire le « jaune devant marron derriere ») avant de se prendre un camion de pizza dans la face donc.
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Vous faites une bonne paire avec ton mari… c’est très drôle (j’imagine que Fred c’est ton mari, hin ?!…) 😀
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Oui, l' »Homme Parfait » c’est Fred…
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